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Des hommes contre la prostitution
et pour l'égalité

ZÉROMACHO – Siège social : Maison des associations, boîte 11, 5 rue Perrée 75003 Paris

Pour nous écrire : zeromacho.action[at]gmail.com

Les porte-parole de Zéromacho
The Zéromacho spokesmen


      Gérard Biard                      Frédéric Robert

Nous sommes des hommes de tous pays, âges, origines et professions.
En 2011, quelques francophones ont créé le réseau international Zéromacho pour dire publiquement NON au machisme, en particulier sous sa forme extrême qu’est la prostitution.

Nous refusons de vivre notre sexualité au travers de rapports marchands, et nous nous opposons au système prostitueur. Nous considérons donc qu’il faut responsabiliser et pénaliser les prostitueurs (« clients »).

Nous pensons qu’il faut assurer la protection des femmes et des hommes dans la prostitution, et nous affirmons que toute personne est digne de respect : elle ne peut donc pas être un instrument de plaisir unilatéral, et elle ne se réduit pas à un corps dont on pourrait acheter l’intimité. Choisit-on d’être exploité-e ? Quel choix éclairé pourraient faire la plupart des personnes dans la prostitution, qui se trouvent au contraire dans une situation de contraintes, entre manque d’argent, rêves illusoires d’un bonheur matériel et ignorance de ce qui les attend ?

Nous disons OUI à la liberté sexuelle ! OUI au désir et au plaisir partagés !

 

We are men, of all countries, ages, origins and professions.
In 2011, a few French-speaking men founded the international Zéromacho network to publicly say NO to machismo, and to particularly oppose its most extreme form: prostitution.

We refuse to live our sexuality through commercial relations, and we oppose the prostituting system. We consider, therefore, that prostituters (i.e. clients) should be made responsible for their acts, which must be penalized.

We think that the protection of women and men in prostitution should be guaranteed, and we declare that every person deserves respect: s/he cannot therefore be treated as a instrument of pleasure for another person and cannot be reduced to a body whose intimacy can be bought. Does anyone choose to be exploited? How informed is this choice for the majority of people in prostitution, who have instead been caught between lack of money, illusory dreams of material happiness and ignorance of what awaits them?

We say YES to sexual freedom! YES to shared desire and pleasure!

À découvrir aussi :
– les articles de Gérard Biard dans Charlie Hebdo
– un article (en suédois) de Johan Tollgerdt, Feministiskt perspektiv, 5 décembre 2017 (traduction française ici)