Action 58
Action #58 – Solidaires des victimes
(English text below)
Insulter une femme ? Frapper une femme ? Violer une femme ?
C’est nous, hommes, et nous seuls, qui décidons d’agir ainsi. Ou non.
Une femme insultée, brutalisée, violée ? Quoi qu’elle ait pu faire, c’est l’agresseur, et lui seul, qui est responsable.
Nous sommes capables de retenir nos mots, de réfréner nos pulsions, de nous maîtriser.
Nous, hommes du réseau Zéromacho engagés pour l’égalité femmes-hommes, sommes solidaires des femmes victimes. Nous les écoutons. Nous les croyons. Nous ne mettons pas en doute leur parole.
Nous ne sommes pas solidaires des hommes violents.
Nous ne rions pas aux blagues grivoises. Nous ne cautionnons pas les pratiques de harcèlement. Nous élevons nos enfants dans le respect de l’autre.
Aujourd’hui, nous taire, c’est être complices.
Ce que nous voulons : un monde sans harcèlement, ni insultes, ni coups, ni viols.
Ce que nous demandons aux pouvoirs publics :
augmenter les subventions aux associations accueillant des victimes de violences.
organiser la formation de professionnel·les (police, justice, centres d’urgence) à cette écoute spécifique.
développer à l’école une éducation contre le sexisme et pour l’égalité.
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In solidarity with the victims
Insult a woman? Beat a woman? Rape a woman?
As men, we, and we alone, decide whether or not to commit act like those.
A woman who has been insulted, beaten or raped… Whatever she might have done, it is the abuser, and he alone, who is responsible for his own actions.
As men, we are able to keep quiet, restrain our urges and control ourselves.
We, men of Zeromacho, an international network of men committed to working for female-male equality, stand in solidarity with female victims. We believe them. We do not cast doubt on their words.
We have no solidarity with violent men.
We do not laugh at dirty jokes. We do not endorse harassment. We raise our children to respect each other.
At this point in time, silence equals complicity.
What we want: a world without harassment, insults, blows or rapes.
What we are asking the authorities to do:
increase subsidies for organizations counselling victims of violence
organize specific training for professionals (police, justice, emergency centers) dealing with these issues
improve education against sexism and for equality at the school level.