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Des hommes contre la prostitution
et pour l'égalité

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26 juin 2012

J’ÉCRIS À MON/MA DÉPUTÉ-E
(pour les Zéromachos habitant en France)

Les député-es viennent de faire leur rentrée à l’Assemblée nationale. C’est le moment de leur rappeler les promesses de campagne du Président de la République, car certaines se traduiront en projets de loi que nos élu-es seront amené-es à voter.
Le réseau Zéromacho a déjà demandé au Premier ministre de mettre à l’ordre du jour de l’Assemblée le vote d’une loi sur la prostitution (action n°2, 18 mai 2012).
À nous de signaler à nos élu-es que cette loi nous tient à cœur !

Nous avons préparé une lettre, ci-dessous, que vous pouvez copier ou adapter à votre style pour l’envoyer en votre nom à votre élu-e.

Son adresse courriel est du type (initiale du prénom+nom)@assemblee-nationale.fr

Pour la trouver, voyez cette page :
http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/departements.asp?legislature=14

L’équipe de Zéromacho

***

VOTRE NOM,
membre de Zéromacho, réseau international d’hommes disant NON à la prostitution
Lettre à M/Mme [NOM], député/e, lui demandant de voter une loi sur la prostitution26 juin 2012Monsieur/Madame le/la députée-e,
Vous êtes l’élu/e de la circonscription dans laquelle j’ai voté. Vous venez de faire votre rentrée à l’Assemblée nationale, et vous vous apprêtez à voter des lois mettant en œuvre des propositions de campagne du Président de la République.
Fondé le 6 décembre 2011 à l’occasion du vote par une commission de l’Assemblée de la proposition de loi Bousquet-Geoffroy, le réseau masculin international Zéromacho dont je suis membre compte à ce jour près d’un millier d’hommes qui disent NON à la prostitution (voir le site http://www.zeromacho.eu/).
Conformément à la réponse qu’avait faite François Hollande au Comité Abolition 2012 le 17 avril dernier, je vous demande de soutenir toute proposition ou projet de loi confirmant la position abolitionniste de la France, et en particulier l’abrogation des dispositions de la loi de 2003 sur la Sécurité intérieure qui ont abouti à la répression pour « racolage passif » de personnes prostituées. Celles-ci étant le plus souvent des victimes du système prostitueur, la France s’honorerait en les protégeant au lieu de les punir, et aussi en développant des actions de prévention sociale, éducative et sanitaire, ainsi que des alternatives à la prostitution, afin de rendre effectif le droit de n’être pas prostitué-e.
Je vous demande aussi d’instituer contre les « clients-prostitueurs » une sanction pénale graduée, comme en Suède où cette politique a démontré son efficacité ; d’accroître la répression du proxénétisme ; de développer une éducation sexuelle et affective non-sexiste, dans le respect de l’autre, de sa liberté, de ses choix et de ses désirs.
Salutations citoyennes,SIGNATURE